La cadence s’élève pour les équipiers de Aidouni qui doivent convaincre et non pas uniquement gagner. Deux autres absences, celles de Abdi et de Youssef après Saad. Ce n’est pas la joie !
Deux jours nous séparent du troisième match des éliminatoires de la CAN 2025 face aux Comores. Un match abordable sur le papier et à la portée de notre équipe nationale, leader de son groupe après deux victoires. Ce qui est à noter pour ce stage d’avant-match, c’est l’inquiétante cascade de blessures et d’absences qui s’est abattue sur l’équipe. On a Elyes Saad touché depuis dimanche, et puis deux autres absences, Ali Abdi ( buteur contre le PSG mais qui a ressenti des douleurs et qui a été ménagé pour ce premier match en attendant le verdict pour le match retour), ainsi que Ali Youssef qui s’absente pour des raisons urgentes selon la FTF. Même si des aléas pareils dérangent n’importe quel staff technique, on ne pense pas que cela va contraindre l’équipe nationale ou minimiser ses chances. Il y a suffisamment de solutions de rechange, même si pour le poste d’avant-centre, la marge est réduite vu que Benzarti n’a pas élargi ses choix. Cela ne devrait pas poser de problèmes pour composer un onze efficace et capable d’élever la qualité du jeu tout en raflant les trois points. C’est en tout cas le souci du public de la sélection. Les deux victoires précédentes étaient si étriquées qu’elles ne rassurent guère pour l’avenir d’une sélection dont l’entraîneur n’est pas encore stable dans ses idées. Avec des contradictions relevées tout au long du parcours de Benzarti en sélection : entre ce qu’il affiche comme objectifs et la production qu’on a vue, il y a quand même un grand décalage.
Physique et tactique
Hier matin, le groupe a effectué une séance à la salle de musculation de l’hôtel, avant de passer au travail tactique l’après-midi. Et toujours des entrainements pratiquement à huis clos pour les médias autorisés à suivre juste un quart d’heure. Justement, y a-t-il quelque chose à cacher? l’évolution d’ensemble de l’équipe, c’est connu de tous et à part deux postes, voire trois, les choix sont clairs, à moins que Benzarti ne soit fidèle à ses habitudes et de nous surprendre en chamboulant l’ossature qui a battu la Gambie et le Cap-Vert. Des changements, il y en aura certainement par la force des choses ? Un joueur comme Ben Ouannes, titulaire dans les deux premiers matches, n’est pas là et sa place sur le couloir droit va passer à quelqu’un d’autre. Bilel Mejri, Ait Malek et Jebali sont des candidats sérieux. Aussi à gauche, Rafiaa peut passer derrière comme relayeur et ce serait Msakni partant. Si Aidouni est sûr de jouer, Skhiri et Ben Romdhane, eux, se disputeraient une place (même s’ils peuvent jouer ensemble). Et aussi en pointe de l’attaque, Jaziri et Hadj Mohamed se disputent un duel pour relever Ali Youssef. En défense, Ben Hmida a plus de chance que Ben Ali pour occuper le poste d’arrière gauche, alors que les autres conserveront leurs places. Quels que soient les choix à faire, il y a toujours une marge de choix et une qualité supérieure à l’adversaire. Il n’y a aucune raison pour que l’équipe ne réussisse pas à sortir le grand jeu et à afficher des signes de progression collective. Même si il faut avouer que les changements constants et ce va-et-vient dans la liste pour diverses raisons ne sont pas quelque chose qui aide dans ce sens.